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Plus d'infos sur l'HTSMA

Le Dr Bardot, Psychiatre et Pédopsychiatre à Nantes, développe depuis une quinzaine d’année,

une pratique thérapeutique originale et efficace : l’HTSMA. Il l’enseigne également avec une équipe de formateurs, aux professionnels du soin et de la relation d’aide, à l’institut MIMETHYS de Nantes. On ne décline plus le sigle HTSMA aujourd’hui, tant sa signification initiale a évolué.

En effet, il mettait en lien l’Hypnose, la Thérapie Stratégique et les Mouvements Alternatifs,

mais la thérapie HTSMA  dépasse largement aujourd’hui l’idée d’une conjonction de ces pratiques.

Nous sommes dans une approche intégrative complète formant un tout dans lequel

il y a plein de chemins possibles et de possibilités d’interventions, selon le développement

du processus. Nous ne sommes donc pas dans une collection de techniques amenant des protocoles. Dans ce sens l’HTSMA a son propre modèle, qu’on pourrait appeler un non modèle puisque ce processus est premier dans un travail où on va s’intéresser aux interactions

entre les éléments et les mondes relationnels.

Le Thérapeute « entre » dans le travail avec le patient, en l’interrogeant dans un premier temps afin de « réduire » le problème qui est souvent exprimé de façon trop floue et trop  large au départ.

Pour se faire, il reste au plus près des réponses du patient.

Ce questionnement spécifique à l’HTSMA s’inspire à la fois des apports des thérapies brèves

et d’une vision triangulaire des interactions : le cercle Intention, Action, Effets.

Le thérapeute va utiliser les informations du corps, le verbal et le non verbal et ensuite l’imaginaire, qui fait le lien entre le mental et le corps, pour mettre en forme la problématique. Celle-ci  va ainsi pouvoir être externalisée et traitée

comme une scène imaginaire en trois dimensions.

 Cette manière de faire induit une transe et active ainsi la bulle thérapeutique

dans laquelle le Thérapeute et le Patient vont pouvoir suivre ensemble le processus qui se déroule dans la séance, lever les obstacles,  et aboutir au final à une expérience d’unité.

Ainsi donc, ce n’est pas seulement le corps et le mental du patient qui vont donner des informations, mais également celui du thérapeute. Parfois même, quand le patient est dissocié, c’est le thérapeute qui fait le travail à la place du patient car c’est lui qui a les informations.

Nous avons l’habitude, lorsque nous travaillons au plus près de cette pratique de constater

que ce travail est fluide et écologique car respectueux à la fois du patient et du thérapeute.

Il peut externaliser des informations qui bloquent chez lui,

qu’elles soient corporelles imaginaires ou mentales. Au final, il parait très simple !

Mais nous savons tous que le simple est ce qui est le plus difficile à obtenir !

Le thérapeute va devoir se positionner dans une posture de décentration dans le sens de non savoir, tout en restant extrêmement centré dans son corps. Dans cette transe d’observation, il va utiliser ce qui vient. Il va suivre systématiquement le processus qui se déroule et qui,

je le rappelle, est premier dans cette façon de travailler.

Pour ma part, le développement de cette pratique m’a apportée une nouvelle aisance, particulièrement avec des personnes amenant des problématiques ancrées depuis longtemps dans leur histoire, des traumas multiples et complexes, des problématiques transgénérationnelles…

Or cela bloque dans une thérapie  lorsqu’il n’est pas facile de puiser

dans les ressources du patient pour lever les obstacles.

Quand une  personne est trop engluée dans son histoire, comme dans un bain malsain dans lequel elle a dû s’adapter de diverses manières, nous avons besoin de pratiques qui réaccordent

le mental avec le corps en un tout intégré, en lien avec le monde physique,

la relation humaine, et le monde des représentations.

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